Signature de convention entre la CACEM et la Communauté des Municipalités de la Région des Palmes (CMRP)

Le 28 septembre, à l’Ambassade de France de Port-au-Prince, une convention opérationnelle relative à l’extension et à l’harmonisation du parc de lampadaires photovoltaïques dans la Région des Palmes, a été signée entre la Communauté d’Agglomération du Centre de la Martinique (CACEM) et la Communauté des Municipalités de la Région des Palmes (CMRP).

Ce 28 septembre, à l’Ambassade de France de Port-au-Prince, une convention opérationnelle relative à l’extension et à l’harmonisation du parc de lampadaires photovoltaïques dans la Région des Palmes, a été signée par M. Jean Samson LIMONGY, maire de Petit Goâve et président de la Communauté des Municipalités de la Région des Palmes (CMRP), Mme Catherine GRANEL, représentante du président de la Communauté d’Agglomération du Centre de la Martinique (CACEM) M. Athanase Jeanne-Rose et responsable de la coopération décentralisée, et M. Marc CHARRET, représentant d’Electriciens sans Frontières (ESF). Cette signature a été organisée en présence de l’Ambassadeur de France en Haïti, M. José GOMEZ et M. Cheikh DIA, adjoint à l’Agence Française de Développement (AFD) en Haïti.

Né d’un dialogue instauré au lendemain du séisme de 2010, entre les élus du Centre de la Martinique et les élus des quatre communes susmentionnées, ce projet est le fruit d’une volonté commune de mettre en place une coopération décentralisée pérenne et de renforcer les capacités des collectivités locales concernées, notamment grâce à la mobilisation de l’expertise régionale issue des Antilles françaises.

La signature de cette convention va ainsi permettre le lancement officiel des travaux d’extension et d’harmonisation du parc de lampadaires photovoltaïques dans les communes de Gressier, Léogâne, Grand Goâve et Petit Goâve. L’accord prévoit également l’organisation de formations au bénéfice des techniciens de l’ensemble des communes partenaires, afin de leur permettre d’assurer la maintenance des installations électriques solaires.

Davantage d’échanges entre les personnels communaux et la société civile permettront en outre de sensibiliser l’ensemble des acteurs à l’importance des énergies vertes et à favoriser l’intégration de ces principes de développement durable dans les politiques publiques et les projets du territoire.

Cette convention, d’un montant total de 415 000 Euros, fait l’objet d’un cofinancement de l’Agence Française de Développement (AFD), de la CACEM, de la Société Anonyme de la Raffinerie des Antilles (SARA) et de la CMRP.

L’instrument financier mobilisé par l’AFD pour ce projet est la Facilité de Financement des Collectivités françaises (FICOL). Ce mode financement, le premier du genre en Haïti, servira de base aux prochains dossiers en cours d’instruction, comme l’a mentionné le représentant de l’AFD.

L’Ambassadeur de France, M. José GOMEZ, a salué la signature de cette convention qui illustre, à son échelle, l’engagement de la France en matière de développement durable grâce à l’utilisation des énergies renouvelables. Ce projet témoigne, a-t-il indiqué, de la volonté de mobiliser l’expertise française au service d’Haïti, en particulier dans le cadre d’une coopération régionale renforcée. Il a félicité également les acteurs de cet accord, qui ont su construire un partenariat durable et bénéfique au processus de décentralisation.

publié le 03/10/2018

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